Quand arrive Pâques, je n’hésite jamais longtemps avant de choisir mon plat principal : un gigot d’agneau fondant qui nourrit de grandes tablées. Simple à préparer, ce plat emblématique rassemble et régale petits et grands. Cependant, pour apporter une touche d’originalité, j’ai tenté une variante avec du rhum. Un choix audacieux mais absolument délicieux, qui vient rehausser les saveurs tout en conservant la tendreté légendaire de l’agneau.
Cette recette s’inspire des cuissons longues et douces qui permettent à la viande de s’imprégner des saveurs tout en restant incroyablement tendre. Le rhum ajoute une touche subtile, légèrement sucrée, qui se marie parfaitement à la douceur des oignons et à la cassonade. Après une cuisson lente toute la nuit, vous obtiendrez une viande si tendre qu’elle se détachera à la cuillère, un pur bonheur en bouche.
Arthur Le Caisne, dans son livre sur la viande, insiste sur l’importance de masser la viande avant cuisson pour détendre les fibres. Ce geste, bien qu’insolite, apporte une réelle différence dans la texture finale du gigot. Cette méthode est idéale pour obtenir un résultat moelleux à souhait, parfait pour accompagner une purée de carottes ou d’autres légumes de saison.
Le choix des oignons italiens, petits et doux, permet de contrebalancer le goût du rhum et apporte une légère touche caramélisée à l’ensemble. Le bouillon obtenu à la fin de la cuisson est une merveille à lui seul, que vous pourrez faire réduire pour obtenir une sauce délicieuse à servir en accompagnement.
Ingrédients :
- 1 gigot d’agneau (environ 1,5 à 2 kg)
- 1 litre d’eau
- 150 ml de rhum
- 2 cuillères à soupe de cassonade
- 8 petits oignons italiens
- Huile d’olive
- 15 g de maïzena
- Sel, poivre